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La Bibliothèque de Loki
21 octobre 2018

Le Crépuscule des elfes - Jean-Louis Fetjaine

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Quatrième de couverture :

Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le roi Arthur, le monde n'était qu'une sombre forêt de chênes et de hêtres, peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes, des êtres pleins de grâce à la peau d'un bleu très pâle, qui savaient encore maîtriser les forces obscures de la nature. Ce livre est le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible. Ce fabuleux roman établit un pont entre l'univers des légendes celtiques, la fantasy et le cycle arthurien.

Mon avis :

Il était un âge où la terre était gouvernées par les quatre tribus de la déesse Dana. Les trois premiers, les hommes, les elfes et les nains étant alliés contre la quatrième, les monstres. Et ainsi était l'équilibre du monde, depuis des siècles et des siècles...
Mais toute chose a une fin. Lors d'un conseil entre les rois des peuples libres, on apprend qu'un elfe gris aurait assassiné Troïn, le roi des nains de la montagne noire. L'affaire réclame justice et une équipe composée d'humains, de nains et d'elfes se lance en quête de l'assassin présumé.

Le Crépuscule des elfes, premier tome de la trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine, est une relecture. De ma première lecture, il y a une vingtaine d'année, j'avais gardé le bon souvenir d'un cycle arthurien teinté de fantasy. À la relecture, il s'avère que ce serait plutôt l'inverse, à savoir un cycle de fantasy teinté de légende arthurienne.

En effet, seul le prologue joue à fond la carte de l'héritage celtique. Dans le corps du récit, en revanche, les rappels au folkore arthurien se font bien plus discrets. En définitive, l'ambiance générale, avec ces nains, elfes, gnomes, kobold et gobelins, avec ces guildes de voleurs et d'assassins, sa magie très visuelle et certains décors, comme la ville gnome de Kar-Bag, m'évoque plus les Royaumes Oubliés de Donjons et Dragons que la mythique terre de Bretagne.

Dans ce premier tome, du moins, car le parti pris de l'auteur est de décrire un monde en phase de transition entre les anciens temps, païens, magiques, régis par les forces naturelles, et le monde des hommes où les anciennes races ont disparus. Ce monde qui deviendra, à terme, notre monde actuel, terne et sans magie.

J'ai bien aimé ce roman. Il est bien écrit et les personnages sont attachants. Mais une chose m'empêche de le trouver vraiment excellent : l'humour. L'auteur raconte une histoire sombre et dramatique, mais de trop nombreux passages riches en émotions sont gâchés par une pointe d'humour ou une réplique drôle mal placée. Dommage.
En dehors de cela, l'histoire est prenante et bien ficelée. Il n'y a aucun temps mort et on enchaine les chapitres sans s'en rendre compte.

Au final, le Crépuscule des elfes est une bonne entrée en matière, qui donne envie de lire la suite du cycle. En lui-même, je ne le trouve que sympathique, mais je gage qu'il prendra une autre dimension avec les deux tomes suivants : La Nuit des elfes et L'Heure des elfes.

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