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Quatrième de couverture :

Compagnon de la Table Ronde et neveu favori du roi Arthur, Gauvain se lance à son tour dans la quête du Graal. Mais le sort semble le condamner à l'errance et à de bien inutiles exploits.
Le sort... ou peut-être Morgane, qui connait l'art des métamorphoses et en joue habilement pour charmer le héros. Elle sait que son goût pour les femmes peut le mener à sa perte. Elle sait aussi combien le chevalier tient à tenir son rang, à accomplir sa quête...
Du château des Brouillants aux chemins d'Avalon, nombreux seront les pièges. Mais Gauvain, plus respectueux que jamais de son statut et du serment fait à son roi, ne trouve-t-il pas dans ses aventures autant d'occasions de défier l'impossible ?

Mon avis :

Gauvain, neveu du roi Arthur, est apparu assez tôt dans le cycle (tome 2 : Les Chevaliers de la Table ronde) et est déjà considéré comme un chevalier de renom, mais c'est dans ce livre qu'on découvre ses plus grandes prouesses.

Arrivé au cinquième tome du cycle, j'avoue éprouver les premiers signes de lassitude. Ce livre reprend la structure du troisième, consacré à Lancelot, à savoir une série d'aventures d'un même chevalier. La formule est si proche que j'ai eu une impression de déjà-lu. Au bout du compte, les chevaliers du cycle obéissent au même code d'honneur et manquent de personnalité propre.

La principale particularité de Gauvain est de ne rien pouvoir refuser à une femme. Et en effet, de nombreuses jeunes filles jalonnent ses aventures, souvent au détriment du chevalier. Le pauvre Gauvain se fera mener par le bout du nez plus d'une fois. Mais cela ne l'empêchera pas de réaliser de nombreux exploits, jusqu'à se rendre à Corbénic, le château du Roi Pêcheur, même s'il échouera à trouver le Graal.

Mais malgré la petite lassitude évoquée plus haut, la lecture reste plaisante.

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