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La Bibliothèque de Loki
21 octobre 2018

Bioshock : Rapture - John Shirley

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Quatrième de couverture :

C’était la fin de la seconde guerre mondiale. Le New Deal du président Roosevelt avait redéfini la politique américaine. Les impôts avaient atteint un pic sans précédent. Les bombardements de Hiroshima et Nagasaki avaient créé la peur de l’annihilation totale. La montée d’agences gouvernementales secrètes avait rendu la population méfiante. Le sentiment de liberté des États-Unis s’était étiolé… Et nombreux étaient ceux qui voulaient retrouver cette liberté. Parmi eux, un grand rêveur, un immigré qui s’était élevé des plus profonds abysses de la pauvreté pour devenir l’un des hommes les plus riches et les plus admirés au monde. Cet homme s’appelait Andrew Ryan, et il avait la conviction que les grands hommes méritaient ce qu’il y avait de mieux. Alors il se mit en quête de l’impossible, une utopie libre de tout gouvernement, de toute censure, de toute restriction morale sur la science, où ce qu’on donnait on le recevait en retour. Il a créé Rapture, la lumineuse cité sous les mers. Mais l’utopie a été frappée d’une terrible tragédie. Voici comment tout a commencé… et tout a fini.

Mon avis :

En 1945, l'Amérique met fin à la guerre en larguant la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki. Pour Andrew Ryan, immigré russe qui a fait fortune aux États-Unis, c'est le signe que le monde ne tourne plus rond. le riche industriel rêve d'un pays épargné par la menace des gouvernements, libéré de l'impôt et des syndicats. Comme un tel pays n'existe pas, il va le créer. C'est ainsi que sera fondée Rapture, la ville utopique, le rêve du libre entrepenariat, où chacun peut devenir ce qu'il souhaite, pour peu qu'il s'en donne les moyens.

Je n'ai jamais joué au jeu vidéo Bioshock. Tout au plus avais-je visionnés quelques extraits de vidéos de démonstration. À l'époque, l'esthétique art déco rétro futuriste m'avait tapé dans l'oeil. Je ne connaissais rien du background du jeu avant d'entamer ma lecture, mais j'ai assez vite compris qu'il s'agirait d'une préquelle.

Je ne vais rien vous cacher, même sans avoir joué au jeu, on comprend très vite que le rêve d'Andrew Ryan ne va pas se dérouler comme prévu. Comme toutes les utopies, le rêve ne résiste pas à la réalité. D'autant que, même si l'industriel sait se montrer convaincant dans ses discours, sa vision part d'une idéologie assez sujette à caution. Une sorte d'expérience de dawinisme sociale en vase clos à grande échelle. le rêve de Ryan, c'est le cauchemar de beaucoup d'autre.

John Shirley est un auteur peu connu, travaillant essentiellement sur des novélisations de films et de jeux vidéos. J'ai trouvé sa plume très agréable à lire. Il est parfaitement parvenu à instaurer patiemment, brique après brique, une atmosphère doucement paranoïaque et claustrophobique. On assiste à la naissance de Rapture en compagnie de nombreux personnages, ce qui nous permet d'en découvrir tous les aspects, des plus clinquants aux plus sombres. le faste des années 50 américaines est bien rendu.

Je pense que ne rien connaître, ou presque, du jeu vidéo a été une bonne chose pour moi car si, comme je l'ai dit plus haut, on comprend très vite que rien ne va se passer comme prévu, cela ne m'a pas empêché d'être très surpris par la tournure qu'on pris les évènements. Je ne m'attendais pas à lire certains passages très glauques et dérangeants... mais cela n'a pas été pour me déplaire ! J'ai découvert un univers bien plus riche que je ne le pensais.

Bioshock : Rapture est une excellente surprise. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce roman à l'ambiance unique et originale.

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