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La Bibliothèque de Loki
10 février 2019

Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres - Juan Diaz Canales & Juanjo Guarnido

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Quatrième de couverture :

"Parfois, quand j'entre dans mon bureau, j'ai l'impression de marcher dans les ruines d'une ancienne civilisation. Non à cause du désordre qui y règne, mais parce que certainement cela ressemble aux vestiges de l'être civilisé que je fus jadis."

Mon avis :

Par un moche matin couleur sépia, Blacksad, détective privé de son état - ou ''fouille-merde'' selon certains - est appelé par le flic Smirnov pour reconnaître un cadavre. Il reconnaît : c'est Natalia Wilford, une actrice avec qui il a vécu jadis la plus heureuse époque de sa vie. En bon flic, Smirnov lui conseille de garder le museau hors de cette affaire. En bon fouille-merde, Blacksad ne suit pas ce conseil avisé : un salaud a tué une femme et, par la même occasion, ses meilleurs souvenirs. Il va payer.
 [Résumé du site Bédéthèque]

Attention, coup de cœur !

Je vais commencer par parler du dessin, car c'est la première chose qui m'a fait flasher, dès la première planche. C'est superbe. Les personnages, des animaux anthropomophisés, sont expressifs, les décors riches en détails, le découpage dynamique. Le travail sur les couleurs est admirable. Je suis un franc partisan de la colorisation traditionnelle et je me suis régalé ici. L'atmosphère et l'émotion des scènes sont amplifiés par les aquarelles.

Si le travail de Juanjo Guarnido au dessin est irréprochable, celui de Juan Diaz Canales au scénario n'est pas en reste. Blacksad est un polar classique, mais diablement efficace. Le fait d'utiliser un bestiaire pour incarner les personnages peut sembler facile. On échappe pas à certains stéréotypes : le garde du corps est un gorille, le flic un berger allemand, la petite frappe un rat... Mais cela permet une identification immédiate des personnages et des caractères.

On retrouve des passages obligés dans l'histoire, avec une femme fatale, des gangsters patibulaires, des bars mal famés et des clubs de boxe... Mais l'idée est la même que pour les personnages, plonger rapidement le lecteur dans l'ambiance. Avec seulement 48 pages, ces raccourcis permettent au scénariste de se concentrer sur l'intrigue et les émotions. C'est un choix judicieux, surtout pour un album qui doit servir de socle à une série.

J'ai été conquis par le premier tome de Blacksad et vais m'empresser de lire le suivant : Arctic-Nation.

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