Le Silence des agneaux (The Silence of the Lambs) - Thomas Harris
Quatrième de couverture :
Le FBI est mis en échec par un psychopathe qui accumule les meurtres dans le seul but de récupérer leur peau. Lorsqu'il enlève la fille d'un sénateur, les fédéraux confient à la jeune Clarice Starling, encore élève stagiaire, l'inquiétante mission d'interroger le Dr Hannibal Lecter, emprisonné à vie pour meurtres et cannibalisme. L'ancien psychiatre, grâce à ses connaissances sur la psychologie des déviants criminels, reste la seule personne à pouvoir mettre le FBI sur la piste du tueur. Lecter accepte de communiquer avec Clarice mais à la condition qu'elle dévoile ses peurs, ses souvenirs d'enfance. En échange, il va peut-être l'aider à retrouver le tueur...
Mon avis :
Un psychopathe surnommé Buffalo Bill tue et dépèce des femmes. Son arrestation est l'objectif prioritaire du FBI. Pendant ce temps, le patron de ce service envoie Clarice Starling, étudiante en sciences du comportement, dans un asile haute-sécurité pour faire passer des tests à Hannibal Lecter. Ancien psychiatre de renom, celui que l'on appelle Hannibal le Cannibale semble en savoir long sur Buffalo Bill. Vérité ou bluff ? Quoiqu'il en soit, il n'acceptera de parler qu'à la jeune Clarice...
J'ai vu l'adaptation cinématographique du Silence des Agneaux il y a des années et j'en garde d'excellents, mais très vagues, souvenirs. de l'histoire, je ne me rappelais grosso modo que du bref résumé que j'ai donné en début de critique et une ou deux scènes clef. J'ai surtout gardé en mémoire l'image iconique d'Anthony Hopkins avec son masque de hockey.
C'étais donc avec un a priori plutôt positif que j'entamais ce roman et je n'ai pas été déçu. La lecture de ce thriller fut captivante. La plume de Thomas Harris est fluide et les chapitres ont défilés sans que je m'en rende compte. L'enquête suit un rythme qui ne souffre d'aucun temps mort tout en prenant le temps d'apprécier chaque nouvel indice.
J'ai éprouvé beaucoup d'empathie pour Clarice Starling, étudiante douée et intelligente, mais également très humaine. Lors de ses entretiens avec Hannibal Lecter, il règne une tension palpable qui fait froid dans le dos. le psychiatre cannibale fascine. Cultivé et intelligent, d'un calme surnaturel, il est l'antithèse d'un Buffalo Bill dérangé et malsain. La folie de ce dernier devient presque "rassurante", plus proche de ce qu'on attendrait d'un tueur psychopathe.
Un roman que j'ai adoré. Je vais me mettre en chasse rapidement de Dragon rouge et Hannibal, les autres tomes de la série.